KRAFT au HIC

KRAFT au HIC

Le HIC – havre d’investigation culturelle

août 2020

Lieu: Yverdon

Conception, réalisation et jeu : compagnie Ici bas en collaboration avec Carla Jaboyedoff et Julian Sartorius

https://le-hic.net/images/

Réalisée avec le soutien du Castrum https://www.le-castrum.ch/

KRAFT invité au HIC

Le temps de trois jours, nous nous sommes mêlées à l’énergie débordante du HIC pour co-créer deux performances qui mêlent musique, danse, cirque, thêatre, architecture et urbanisme.

Les deux formes présentées ont permis d’explorer l’art comme vecteur de communication sur notre environnement construit et les grands enjeux de politiques urbaines et territoriales.

La première performance se passait à yverdon dans un ancien complexe industriel, aujourd’hui voué à la transformation pour y accueillir un grand complexe sportif et culturel. Le partimoine culturel, social et bâti a été discuté par l’art et la satire.

La seconde performance traite de la place des corps dans l’espace construit. Une balade en bus dans la ville d’yverdon a emené les spectateurs dans un univers musical et raconté de la ville. Un ércan sur l’extérieur. La balade a été entrecoupées par l’appropriation des corps des danseurs dans ces espaces industriels et de grandes infrastructures.

Réinventer la place de nos corps dans l’envrionnement hostile et construit.

C’est quoi ce HIC ? 

Chaque été, à la mi-août, on nous avait pourtant habitué-e-s à ce qu’il y ait un festival pluridisciplinaire, des propositions artistiques qui égayent le centre-ville et ses habitant-e-s. Cette année, une pandémie en aura décidé autrement. À la place, voilà qu’il y a un HIC.

Le HIC n’est pas un problème, non. Il s’agit plutôt d’une rencontre. Dans un premier temps, entre le festival du Castrum et la Compagnie Ici’bas, qui ont mêlé leurs réflexions sur ce qui leur est cher, la culture. Comment continuer de travailler quand tout s’arrête ? Comment faire vivre le théâtre quand les théâtres ferment ? Comment prendre soin du lien social et du vivre ensemble dans un monde où la culture est empêchée ? Comment être à l’écoute des un-e-s et des autres quand les contacts sont limités ?

Une urgence s’est alors faite ressentir, une urgence d’échanges, de créations, d’inventions, de résistances face à une société en crises. C’est alors qu’est arrivé, comme une évidence, le deuxième temps : celui de rendre vivant le HIC. Celui de lui donner un espace physique où ces rencontres pourraient avoir lieu et de manière bien plus large. S’il faut réinventer les choses, faisons-le ensemble ! 

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